Juillet et Aout 2024

VOICI LE TEMPS DE L’ETE, VOICI LE TEMPS DES VACANCES…

Nombre d’entre nous vont pouvoir faire une pause
régénérante dans le flot de nos activités et de nos soucis. Il
est bon de casser le rythme stéréotypé de nos journées et de
prendre le temps… de ne rien faire ou de rattraper son retard.

Le fait de ne rien faire ou plutôt de laisser le temps s’écouler
sans limites sinon celles de la faim a l’avantage de relâcher
notre attention, de souffler et de goûter l’instant donné, en
famille ou avec des amis. Mais cette désinhibition temporelle
peut avoir le désavantage de relativiser toute chose et ainsi
d’oublier de faire le point sur notre couple, notre famille et
notre relation avec Dieu. N’oublions pas de prier davantage
ou de retrouver le sens de la prière…puisque nous avons
le temps. Et dans cette fidélité retrouvée viendra alors
naturellement le règlement des accros à notre vie familiale.

Le fait de vouloir rattraper son retard vaut peut-être pour un ou deux jours mais si cela se
prolonge, je n’aurai pris ni le temps de ma famille ni le temps de Dieu. Ni les uns ni les autres ne
nous trouveront disponible pour eux et nous perpétuerons notre activisme, notre irascibilité et
nos angoisses … comme au travail. Comme dit un ami diacre : « aller à l’essentiel, le secondaire,
avec le temps, devient obsolète et disparait ».

Ainsi ce qui nous guette comme abus durant ces vacances, dans notre façon d’être, est soit un
relativisme outrancier, soit un perfectionnisme obsédant.

Alors laissons Dieu faire !

Si je prie, je serai disponible à son action en moi pour le bien de tous.

Si je retrouve le sens des sacrements (eucharistie et confession), ma « renaissance » me rendra
bienveillant et juste pour mon entourage.

Si je retrouve la joie du partage conjugal, je laisserai l’amour trinitaire raccommoder et resserrer
les liens de notre engagement de mariage avec Dieu.

Si mon lâcher prise par rapport au quotidien s’accompagne d’une remise entre les mains Dieu
alors mon cœur pacifié pourra étendre la paix retrouvée à toute la famille.

Si nous retrouvons le sens de la prière commune au sein de la famille, alors ensemble nous
pourrons affronter sereinement la reprise du travail, des études et des engagements car Dieu,
lui, est et sera toujours là.

Père Jean-Côme ABOUT